Willem Dafoe / Mikhail Baryshnikov / Robert Wilson

The Old Woman

Archive 2013
Théâtre

The Old Woman d’après Daniil Kharms
Mise en scène, Robert Wilson
Décors, conception lumière, Robert Wilson
Avec Mikhail Baryshnikov et Willem Dafoe
Adaptation, Darryl Pinckney
Costumes, Jacques Reynaud
Collaboration décors, Annick Lavalle-Benny
Lumière, A.J. Weissbard
Responsable musique, Hal Willner


Un projet de Baryshnikov Productions, Change Performing Arts et The Watermill Center // Commande et production Manchester International Festival ; Spoleto Festival dei 2Mondi ; de Singel Anvers ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de Pierre Bergé // Avec le soutien d’agnès b. //
Spectacle créé le 4 juillet 2013 au Manchester International Festival
En partenariat avec France Inter

À Moscou, on n’a vraiment redécouvert Daniil Kharms qu’en 1982. Ce grand désespéré ironique gagne à être connu. Grâce à la réalisation, par Robert Wilson, de The Old Woman, ce voeu pieux a ses chances, surtout que l’oeuvre met en jeu deux hommes d’envergure universelle : Mikhaïl Baryshnikov et Willem Dafoe.
L’un, né russe, danseur, chorégraphe, acteur, n’est-il pas réputé le plus haut dans son art ? L’autre, comédien de caractère devenu star, rompu aux techniques de la performance au sein du fameux Wooster Group, voué aux rôles maléfiques à cause de sa belle gueule aux traits sombrement expressifs, n’est-il pas comptable – de Platoon à la Dernière tentation du Christ en passant par Mississipi Burning et Spider-man… – d’une filmographie d’exception?
Quant à Daniil Kharms (1905-1942), ami du peintre Malevitch, fondateur avec d’autres, en 1927, de l’OBERIOU (soit l’Association pour un art réel), il eut une vie dure, fut arrêté puis exilé, vivota en écrivant des livres pour enfants et mourut en détention psychiatrique. Poète elliptique, auteur d’une foule de
courtes pièces, saynètes et dialogues brefs, spécialiste d’une forme d’« absurde » avant la lettre, il a tout pour séduire Robert Wilson, car il est en rupture totale avec l’effet de réalité. Le point de départ du spectacle est à voir dans une succession de vieilles femmes trop curieuses tombant de leur fenêtre. Tout un programme.

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